suspensif, ive
adj. (su-span-sif, si-v')
- 1 Terme de jurisprudence. Qui suspend, qui empêche d'aller en avant, de continuer.
L'Eglise a toujours approuvé que ses enfants en usassent [de l'appel au plus proche concile] comme suspensif
. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]L'obligation contractée sous une condition suspensive est celle qui dépend, ou d'un événement futur et incertain, ou d'un événement actuellement arrivé, mais encore inconnu des parties
. [Code civil] - 2Dans le langage de la politique, veto suspensif, veto qui ajourne la promulgation d'une loi.
Il y était statué [dans l'instrument de gouvernement].... que le protecteur [Cromwell] aurait le veto suspensif
. [Chateaubriand, Les quatre Stuarts] - 3 Terme de grammaire. Qui suspend le sens, le fait attendre.
Le génitif, étant un cas suspensif, leur fait attendre [aux auditeurs] toutes ces idées que l'orateur ne pouvait leur présenter à la fois
. [Diderot, Lettre sur les sourds et muets à l'usage de ceux qui entendent et qui parlent]Points suspensifs, points mis à la suite les uns des autres quand le sens est suspendu, inachevé. Si j'en croyais ma colère.... mais il faut céder à vos supplications.
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